Un petit coin de campagne

Hello les aventuriers, ravi de vous retrouver pour cette petite balade à la campagne. Ici vous n’aurez pas trop de kilomètres à parcourir…sauf à vouloir explorer les alentours de la commune. Concentrons-nous d’abord sur le bourg lui-même. Voyons mon cher Barbobec, toi qui connais le département comme ta poche, que sais-tu de Saint-Christophe de Valains ?

Le début de l’histoire est un peu confus, je te l’avoue. L’origine de Saint-Christophe-de-Valains remonte à l’époque romane et est certainement lié à la création d’un prieuré-cure par l’abbaye de Rillé en Fougères. La paroisse de Saint-Christophe-de-Valains dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes sans que l’on sache pour autant la date exacte de sa création. Elle fut supprimée en tant que telle en 1803, et son territoire uni à celui de Saint-Ouen-des-Alleux ; mais une ordonnance royale, datée du 16 avril 1826, érigea de nouveau Saint-Christophe-de-Valains en succursale.

ça commence bien !

Saint-Christophe-de-Valains a été aussi le théâtre d’un combat entre les Chouans et les Républicains le 18 juin 1796. Comme ailleurs dans la région, il me semble.

Qui a dit que la vie à la campagne était tranquille ?

La vie a ensuite repris son cours au rythme des saisons, des activités économiques et agricoles qui ont marqué le territoire. On en retrouve les traces dans le patrimoine bâti local. Il suffit de regarder autour vous. Le bourg abrite de jolies maisons et bâtiments d’époque différentes, aujourd’hui bien restaurées pour la plupart.

Et toi c’est quoi tes préférés ?

Le presbytère du XIX^è et l’église du XV^è (transformée au XVII^è siècle). Ils constituent un bel ensemble architectural. Tiens au fait, as-tu remarqué que le bourg possède une particularité. Celle-ci réside dans son organisation spatiale. Il est réparti en deux secteurs bien distincts : au nord un secteur regroupant l’église avec son enclos et l’habitat ; au sud un autre avec l’école et la Mairie ; entre les deux une route enserrée de mur formant comme un couloir. Est-ce une volonté de séparer le spirituel du temporel ? Dieu seul le sait et il n’est pas bavard !

Au hasard de votre promenade, de petites bornes vous en diront plus sur cette charmante commune.

Eh Korry gan, tu oublies le rocher du crieur ! c’est une curiosité dans le bourg. Vous ne pouvez pas le manquer, il se situe à proximité du trésor. Autrefois, le garde champêtre (une sorte de messenger des temps passés) grimpait dessus pour déclamer toutes les nouvelles de la commune à la population à la sortie de la messe.

Voilà qui tombe à pic, j'ai moi-aussi quelque chose à déclamer !

Mais c’est qu’il serait presque crédible notre Korry gan !