Les trésors cachés de Combourg à bicyclette

Prêts à partir ? Votre chaîne est-elle bien huilée ? Vos pneus bien gonflés ? Vos freins bien réglés ? Et c’est parti pour l’aventure ! Décidement j’adOOOre le vélo.

Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette….Allez hop, entrons dans le vif du sujet.

Pour vous rendre sur les lieux de la première énigme, prenez la direction du Vieux Chatel et arrêtez-vous aux points de coordonnées indiqués.

Vous voilà en pleine campagne ! Regardez bien autour vous, tel Don Quichotte et Sancho Panza qui combattaient les moulins à vents croyant qu’il s’agissait de géants sur le point de les attaquer, vous trouverez vous aussi des géants de fer animés… à l’horizon.

Poursuivez à présent votre route. Pour résoudre la seconde énigme, il vous faudra d’abord passer par le jalon suivant : il s’agit d’un abribus opportunément planté aux coordonnées suivantes N 48°23.5060000' / W 1°43.6660000'

Ça va ? Vous avez vu comme la campagne est belle…Continuez votre route et laissez porter par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles dans les arbres. Au carrefour situé juste après ce jalon, prenez à droite et pédalez jusqu’au stop où vous tournerez à droite.

A quelques dizaines de mètres se trouve une longère sur la droite. Empruntez la petite route sur la gauche, direction le Haut Benouin. Continuez jusqu’aux coordonnées suivantes pour résoudre l’énigme n°2

A présent, regardez autour de vous et ouvrez grand les yeux ! Au loin sur la gauche se trouve le château du Grand Val. Cette belle demeure datant de la fin du moyen âge (1429) fournissait aux habitants des environs de l’eau, du blé et autorisait la pêche dans les étangs.

Enfourchez à nouveau votre vélo et suivez à présent ces coordonnées pour vous rendre à la prochaine énigme.

Sur le bord de la route à droite, un minuscule jardinet abrite un charmant petit four à pain. A chacun sa façon de faire ! Pour ceux qui ne pouvaient se rendre au Grand Val, des petits fours comme celui-ci permettaient la cuisson du pain.

Continuez votre chemin jusqu’au prochain stop. Attention, vous allez à nouveau circuler brièvement sur une grande route (D 795) Tournez à gauche et passez le lieu-dit « les Challonges ». Tournez ensuite à droite direction La Morandière.
Avant de vous rendre à la prochaine énigme, Vous devrez passer par le jalon suivant « Bourgetel » N 48°22.8920000' / W 1°45.5530000'

Ah mes amis, prenez le temps de vous arrêter ici 2 mn. Vous allez traverser un joli petit hameau aux maisons de pays joliment restaurées, témoignage d’un patrimoine bâti local. Sur place, remarquez une ancienne maison de notable portant une inscription sur le linteau de la porte concernant son commanditaire: « 1628/M : IV : BOURGETEL ». Selon un témoignage oral, il se trouverait à l’intérieur de cette maison, une belle cheminée portant la mention « chevalier Morand ».

Une petite pause d’accord mais ne perdez pas le rythme. L’aventure continue avec la prochaine énigme.

A droite du Tertre Odie, prenez le temps de contempler une petite cascade (ruisseau) qui serpente dans les fougères. Et comme c’est bucolique, on pourrait même en profiter pour faire un pique-nique !

Et pendant que Madame rêve, voyons si vous êtes prêt à résoudre cette énigme.

Continuez tout droit sur la route et n’hésitez pas à regarder tout autour de vous (sans lâcher le guidon pour autant !!!) vous allez encore traverser un joli hameau.
Plus loin, dans les sous-bois juste avant d’arriver à une fourche, observez une croix dissimulée par le feuillage. Charmante, n’est-ce pas ?

Savez-vous que l’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien ? Non vous ne le savez sans doute pas. Les Romains encore païens érigeaient aux bords des chemins des colonnes et autres monuments votifs à l’honneur de leurs dieux.

Pour résoudre l’énigme 5, pédalez jusqu’aux coordonnées suivantes.

Bienvenue à Trémaudan ! Vous allez passer devant un magnifique manoir. Sur la partie gauche de la façade de celui-ci, vous pouvez observer des pierres d’attente indiquent que l’édifice aurait dû former un corps rectangulaire et qu’il n’a pas été terminé. (sans doute faute de moyens). Savez-vous qu’il existe une légende se rapportant à ce manoir ? Il s’agit de celle d’Hervé le Mécréant Blasphémateur, dont la tête roulant sur le plancher du grenier fera frémir de peur bon nombre des occupants du Manoir de Trémaudan.

Un peu plus loin, regardez à gauche un magnifique pigeonnier qui pouvait accueillir jusqu’à 600 couples de pigeons. Voilà qui devait mettre un peu d’animation ! j’adore écouter les pigeons qui roucoulent, pas vous ?

J’en profite pendant que ces dames papotent pour vous parler de la prochaine énigme. Regardez bien autour de vous, caché derrière un bosquet de bambou se trouve sans doute un ancien portail.

Profitez de cette petite halte pour faire de jolies photos, ce manoir est vraiment magnifique. A moins que ce ne soit pour reprendre votre souffle…la balade n’est pas finie !
Il vous reste une dernière étape à franchir avant de partir à la recherche du trésor.

Prenez la première à droite, puis à gauche à Cotillé. Vous allez reprendre un circuit vélo existant : le circuit Chateaubriand. Arrivés à la départementale prenez à gauche puis tout de suite à droite au Gué d’Onen. Franchissez le petit pont de bois.

Courage, on y est presque ! Pédalez encore quelques mètres et prenez le temps d’admirer ce joli calvaire noir et or sur votre droite !

Si vous avez joué fin guidon, vous devriez avoir à présent toutes les réponses pour rejoindre le lieu de la cache finale. Continuez votre route jusqu’au prochain stop et prenez ensuite à droite pour rejoindre le rond-point.

Avant cela, rendez-vous au jalon suivant qui vous mènera tout droit à l’ancien Prieuré de Combourg N 48°24.4130000' / W 1°45.4880000'

Vous voici face à un portail à côté duquel se trouve un panneau indiquant « le Prieuré ». Vous l’aurez deviné, il s’agit de l’ancien prieuré de Combourg. C’est aujourd’hui une propriété privée que vous ne pouvez admirer que derrière ce portail. Elle mérite cependant un coup d’œil.

Et voici son histoire : cet ancien prieuré de bénédictins, dit de la Sainte Trinité, dépendant de l'abbaye de Marmoutier a été installé au 11e siècle par donation de Rivallon, seigneur de Combourg. Encore habité par des religieux au début du 18e siècle, il était alors presque en ruines. En 1737, le Parlement de Bretagne autorisa la destruction des bâtiments réguliers. L’église priorale fut diminuée pour devenir une chapelle, le reste des bâtiments (maison abbatiale, murs de clôture) furent démolis quant à eux autour de 1780. Seule une partie de la chapelle, en particulier le bras nord du transept, est aujourd'hui visible, une habitation reconstruite ayant été accolée aux vestiges du 16e siècle.

Reprenez votre route en continuant tout droit jusqu’au carrefour, tournez à droite afin de passer sur le pont de la chaussé de Durfort – vous roulez maintenant le long du « lac tranquille ». Après celui-ci, tournez sur votre gauche.

Kenavo les amis !