Les Mystères du lac tranquille

Vous voici sur la balade préférée des habitants de Combourg. Elle vous permettra de découvrir l’histoire, la faune et la flore et les légendes de ce lieu aux apparences trompeuses.

Et vous marchez aussi sur les pas du seigneur de Riwallon, premier seigneur de Combourg.

Et c’est là que j’apparais comme par magie ! Une légende raconte que déjà du temps de Riwallon, au 11e siècle, le lac était le cauchemar de Combourg à cause de ses crues qui ne laissaient aucun répit à la ville et ses habitants…

Un coup du réchauffement climatique peut-être ? 
 

Pfffff…Un jour de promenade non loin de la fontaine de Margatte, sur les bords du lac, Riwallon rencontra un vieillard qui avait coincé sa longue barbe dans les broussailles. N’écoutant que son cœur, il l’aide à se sortir de ce mauvais pas. Pour le remercier, le vieil homme lui révèle un secret, celui d’une pierre blanche aux pouvoirs magiques qui, une fois jetée dans la fontaine, l’empêche de déborder.

C'est tellement romantique...

Assez bavardé Mesdames, la première énigme nous tend les bras

Au passage les amis, profitez-en pour découvrir d’autres informations sur la faune vivant sur les pourtours du lac. Tout est calme aujourd’hui….

A partir de là, vous allez aussi découvrir d’autres informations sur la flore de l’étang. A ce stade de la balade, deux chemins peuvent être empruntés :
- Si vous avez des enfants, préférez le chemin menant à l’aire de jeux où une pause récréative leur fera sûrement plaisir.
- Autrement, poursuivez votre chemin par le sentier en sous-bois.

Il me tarde de rejoindre l’énigme suivante.

Nous y voilà ! Quel beau panorama sur la cité et le château !

Sentez-vous le romantisme des lieux ?

Hum, hum…l’endroit me semble parfait pour prendre quelques clichés souvenirs et immortaliser les reflets de l’étendue d’eau contrastés par le ciel en fonction de la météo…

Et si nous reprenions la légende du Lac tranquille où nous l’avions quittée…Euh… Où j’en étais déjà ?

Le vieil homme, la pierre magique qu’il faut jeter dans la fontaine pour qu’elle ne déborde pas.

 Il y en au moins une qui suit ! Voilà la suite de l’histoire... Un peu plus tard, le seigneur croise le chemin d’une vielle femme. Elle refuse de lui céder le passage. Perdant patience, Riwallon devient menaçant. La vieille femme, se sentant en danger, se met en colère, lui jette un sort et aussitôt disparaît. La fontaine de Margatte déborde brusquement ; les eaux envahissent la vallée et viennent lécher les murailles du château.
 

Whaou, le scénario catastrophe !
 

Riwallon, désemparé et terrifié, se rappelle alors de son étrange rencontre avec le vieillard et de sa pierre magique. Il se met alors en quête de celle-ci.

Evitons de prendre racine mesdames, la prochaine énigme nous attend !

D’ici, la vue sur le château est vraiment magnifique, superbe, impressionnante, vous ne trouvez pas ? On s’ferait bien une petite photo souvenir pendant que Riwallon court par monts et par vaux à la recherche de sa fameuse pierre magique.

T’inquiète, il a fini par la trouver et l’a jetée aussi sec dans la fontaine de Margatte dont le débit se calme illico presto. Depuis, le lac n’a jamais plus été capricieux.

Et c’est ainsi que Chateaubriand lui donna le nom de « Lac tranquille ».

Il paraît même que maintenant les eaux du Lac tranquille sont très poissonneuses. Les pêcheurs du coin adorent venir taquiner carpes, tanches, brochets, gardons ou anguilles ici.

Pour continuer votre circuit, vous devrez passer de l’autre côté du lac en empruntant la digue et remonter en direction du château. Ensuite, il faudra trouver la statuette de Saint Lunaire,elle se trouve en façade d’une habitation, et prendre la ruelle qui descend juste en dessous.

Chateaubriand a été très inspiré par les lieux. Et ces mots résonnent encore dans ma mémoire « Le vent du soir qui brisait les réseaux tendus par l’insecte sur la pointe des herbes, l’alouette de bruyère qui se posait sur un caillou, me rappelaient à la réalité ». Son empreinte dans la littérature romantique est immortelle. Ses mémoires sont l'une des ses oeuvres majeures… un pavé à lire aussi !

Chateaubriand disait aussi « Le soir, je m’embarquais sur l’étang, conduisant seul mon bateau au milieu des joncs et des larges feuilles flottantes du nénuphar ».

(Soupirs) Toujours aussi romantique !

Pour la suite de l’aventure, continuez le long de la berge et remontez par la petite ruelle jusqu’à la rue des champs que vous emprunterez jusqu’à la prochaine étape.

A l’époque médiévale, la ville est construite avec des maisons de bois. L’eau du lac est alors très précieuse pour les habitants en cas d’incendie. La ville a été ainsi sauvée de la catastrophe à de nombreuses reprises. Et savez-vous que pour limiter la propagation du feu, on installe un vide coupe-feu entre chacune des maisons. Il en subsiste encore quelques-uns aujourd’hui dans la ville.

Tiens, cela me rappelle ces mots de Chateaubriand : « Les roseaux agitaient leurs champs de quenouilles et de glaives, parmi lesquels la caravane emplumée, poules d’eau, sarcelles, martins-pêcheurs, bécassines, se taisait ».


Et bien, quel écrivain ! En route pour la 7ème énigme de ce parcours...

(fredonne) « Voyage, voyage… !» Comme vous avez dû vous en apercevoir, Chateaubriand a beaucoup voyagé...

Je fais ma curieuse…

Je ne partirai point sans citer cette phrase de Chateaubriand : « Je remontai la chaussée de l’étang ; je vis les roseaux de mes hirondelles, le ruisseau du moulin et la prairie ».

Pourquoi partir ? Il nous reste une dernière énigme...

Observez cet endroit, vous arrivez devant une zone marécageuse située derrière l’étang. Remarquez l’étrange végétation qui y pousse : ce sont des touradons.

Tu veux parler de ces drôles de touffes en bordure de lac ?

L’aventure touche à sa fin, il ne vous reste plus qu’un dernier défi à relever : trouver le trésor !

Kenavo les amis ! Et à bientôt pour d’autres aventures !