Le partage du manteau

Bienvenue sur les terres de mes ancêtres ! Amanlis vient, semble-t-il, du celte “aman” (beurre) et “les” (cours). Cette commune de 1649 habitants qui s’étend dans le bassin de la Seiche est assez vallonnée. Riche en moulins à vent, il ne reste que celui de la butte des Grées. Il complétait les moulins à eau, situés en contrebas. Une ligne de hauteur qui ceinture la commune à l’est et au nord offre de très beaux points de vue. Amanlis a aussi donné son nom à un fruit : la poire dite “beurrée d’Amanlis”; cette variété qui a quasiment disparu est en train d’être réintroduite dans les campagnes… il est donc possible au gré d’une balade, que vous en fassiez la découverte.

Je sens que je pourrai bien me plaire ici !

Au pied de l’église, se trouve cet ancien lavoir flottant communal sur les bords des méandres de la Seiche. Il fut construit par la municipalité en 1949 afin de répondre aux attentes des lavandières. Ces femmes avaient l’habitude de laver le linge sur de simples pierres au bord de la rivière. Elles empruntaient alors une passerelle pour accéder à cet imposant ouvrage d’art. Cinq ou six lavandières y trouvaient place régulièrement, lavaient laborieusement et ne cessaient de papoter !

Tiens, ça me rappelle quelqu’un !

Vraiment ? A proximité, les laveuses avaient installé leurs lessiveuses pour faire bouillir le linge blanc, fruit d’un travail pénible et monotone. Ainsi, elles ne perdaient pas de temps et elles pouvaient surveiller leur précieuse buée tout en continuant à laver les “couleurs”

Et moi, ma couleur préférée c’est le vert ! Savez-vous que sur le site du Pré Belay, cette zone humide a été récemment aménagée en parcours piéton : des pontons ont été mis en place sur les plans d’eau pour l’observation de la faune et de la flore spécifiques à ce milieu.