Histoire tête en l'air à Tinténiac

Commençons par nous garer sur le parking du syndicat d'initiative. Vous êtes maintenant prêts à partir à la découverte de Tinténiac et de son trésor…

Sortez du parking et prenez vers la droite rue de la Libération, lorsque vous arrivez au n°9, traversez le passage piéton et prenez la la rue de la Morinais juste en face de vous. Au bout de la ruelle tournez à gauche.

Vous vous retrouvez maintenant face à la mairie sur laquelle vous pouvez remarquer les mosaïques d'Odorico. Rappelez-vous, il s’agit une célèbre famille de mosaïstes Italiens installés à Rennes au début du siècle dernier.

Continuer votre chemin et rendez-vous au n°18 de la rue Nationale, vous allez voir ce que vous allez voir….

Un peu de sérieux voyons ! A ce numéro, vous trouverez l'ancien Hôtel de Melesse (XVIème siècle) construit par Jean Geslin et Rollande Hattes et remanié en 1614 et au XVIIIème siècle. Il possède une belle façade régulière sur cour et deux gerbières élégantes à piliers, volutes et fronton à coquille. Un peu plus loin, au n°25 de cette même rue Nationale, vous pourrez admirer trois autres gerbières (une sur la rue, les deux autres côté place André Ferré) de l'ancien hôtel Préciaux des Cours (XVIème siècle), à motifs différents inspirés des trois ordres d'architecture anciens, l'une porte la date de 1553.

Continuez à présent votre chemin jusqu'au point de Jalon 1
N 48°19.7540000' / W 1°50.0640000' Vous vous retrouvez au n°3 de la rue des Dames, appelée la Grand'Maison.

Et cette grande maison là a beaucoup de cachet. Regardez-moi cette façade de granit appareillé, cette porte principale sommée d'archivolte en arc brisé avec grosses perles, cantonnées de lions couronnés et surmontée d'un fleuron, cette fenêtre à appui mouluré, sommée d'archivolte en accolade chargée de feuillage et surmontée d'un écusson… Et à l'étage, notez bien ces trois fenêtres à appui mouluré dont celle du milieu surmontée d'un linteau à double accolade sans oublier son pignon en acrotère amorti par un lion. Du beau travail, n’est-ce-pas ?

A présent continuez sur votre droite, rue des Dames et arrêtez-vous au n°8 pour la première énigme.

Continuez d'avancer jusqu'au n°10 où vous découvrirez une maison à porche sur piliers de pierre datant du XVème siècle.

La visite n’est pas finie mes amis, il y a encore beaucoup de choses à voir ici. Sur votre droite vous pouvez admirer l'ancienne Hostellerie du Lion d'Or qui est un bâtiment du XVIIème siècle, reconverti aujourd'hui en école primaire. Elle possède deux superbes gerbières à tympan cintré souligné d'une torsade, surmonté d'un fleuron, couronnant des montants droits, l'une porte la date de 1644.

Suite au prochain épisode avec l’ énigme suivante.

Si vous poussez la porte de l’église, vous pourrez admirer à l'intérieur d'autres mosaïques d'Odorico (maître autel et ciborium).

Vous êtes dans le jardin de l'esplanade adossé à l'église, où vous voyez des parties de l'ancienne église reconstituées (fenêtre à meneaux et porte – XIVe et XVe s.), chapelle du Prieuré qui subsiste de l'ancienne église, avec les piles romanes qui soutenaient la nef, et «Le Chapitreau» (XIVème)

Prêts pour la dernière énigme ?

J’ai encore une petite chose à vous montrer ! Continuez de remonter la rue et tournez sur votre droite quelques mètres plus loin dans la « ruelle de la Cohue ». Au-dessus de vous, vous pourrez voir l'un des tous derniers planchers à quenouilles qui est fait de cordons de tiges végétales (foin) imprégnés de barbotine (terre glaise) enroulés sur des perches de châtaignier. Ce plancher a pour capacité d'être insonorisant. Il y en a qui pourrait bien en prendre de la graine aujourd’hui….

Au bout de la ruelle vous arrivez de nouveau sur la place André Ferré. Et c’est là que ce tour de patrimoine dans Tinténiac arrive à son terme. Rendez-vous à présent aux coordonnées finales pour trouver la cache. Attention, changement total de décor !

Bel endroit n’est-ce pas ? Vous pouvez profiter des lieux, et pourquoi pas aller visiter le Musée de l’Outil et des Métiers. 11 métiers et 3000 outils y sont présentés et font revivre les techniques des artisans d’autrefois : serrurier, forgeron, maréchal-ferrant, sabotier et bien d’autres métiers anciens. Le bâtiment a été construit au début du XXème siècle le long du Canal Ille-et-Rance. Ouvert du 1er juillet au 30 septembre.