Autour du château

Pour bien commencer ce parcours, vous pouvez vous garer au parking des Douves Dirigez-vous ensuite vers le château car c'est là que tout commence.

Passez le pont et rendez-vous au véritable point de départ de cette quête. Vous voilà face au logis principal. Edifié au 14^ème siècle, il a été agrandi et remanié au 18^ème siècle par un certain Leprestre de Lézonnet, noble parlementaire alors propriétaire des lieux. Sur votre droite se trouve le donjon datant du 13^ème siècle et sur votre gauche La Tour de l'Horloge. Avec les douves, c'est tout ce qui reste de l'ensemble fortifié.

Au fait, savez-vous ce qu'est une meurtrière ? Une meurtrière (ou archère, archière, raière ainsi qu'arbalétrière après l'invention de l'arbalète) est une ouverture pratiquée dans une muraille défensive pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles. (source : wikipedia).

Retournez sur vos pas, passez devant les écuries, puis prenez à droite sous le porche. Vous voilà dans la rue du château. Avancez jusqu'au bout de celle-ci puis prenez à droite.

Désormais, vous êtes dans la rue de la Madeleine, la rue principale de Châteaugiron. C'est l'une des plus anciennes de la ville (12ème Siècle) et on peut y observer de nombreuses maisons à pans de bois typique du Moyen-âge.

Hop hop, princesse…. On n'avait pas prévu de faire un tour aux halles ?

Tu sais que je ne peux rien te refuser.

Alors direction la prochaine énigme...

Vous voilà maintenant devant les Halles de Châteaugiron. Savez-vous qu'avant leur construction, le site abritait le Couvent des Ursulines et la Chapelle de la Trinité ? Quand les sœurs quittèrent les lieux par manque de place pour s'installer au prieuré sainte Croix, le maire de la ville rasa le couvent et la chapelle pour construire un marché couvert.

Halles la la... quelle histoire !

Oups, Korry Gan est au mieux de sa forme. Le bâtiment a été conçu par un certain Aristide Tourneux dans un style néoclassique en granit et calcaire. Autrefois, on y vendait des céréales mais aussi les fameuses toiles de chanvre utilisées pour la marine. Elles portaient le nom de « Noyales ».

Qui veut jouer à chat perché maintenant ?

Changement de décor. Normalement vous voici face à l'église de Châteaugiron.

Et celui qui a pensé cet édifice n'est autre qu'Aristide Tourneux... l'architecte des Halles. Ce qui nous amène ici, c'est le clocher !

Une petite querelle, peut-être ?

Non, juste un trait d'humour ! On raconte qu'un curé farceur fit sculpter des chats aux angles de ce clocher construit en 1912 par Arthur Regnault, architecte spécialisé dans la reconstruction d’édifices religieux (1839-1932), pour donner des « chats au giron ».

Ah oui et alors ?

Voyons Korry gan… des « chats au giron »… Comment s'appelle la ville ? Châteaugiron… ça y est ? Les neurones sont connectés ?

Suivez-moi à présent, j'ai quelque chose à vous montrer. Depuis la place des Gates (où vous vous trouvez), retournez rue de la Madeleine par la rue Francis Guérault.

Sur votre droite, aux coordonnées suivantes N 48°02.886' / W 1°30.173', une petite ruelle…. La ruelle Jeanne d’Arc. Elle date du XVIè siècle et est aussi appelée « passage de l’église ».

Jetez-y un coup d'œil mais ne l'empruntez-pas totalement, vous louperiez l'énigme suivante…

Petite explication : en 1520, la chapelle castrale devient église paroissiale. On perce alors une ruelle afin de permettre aux habitants de la ville de se rendre aux offices. Une ouverture sur l'extérieur qui fit de la chapelle « le talon d'Achille » de la forteresse défensive.

Allez tout de même jusqu'à la chapelle pour le coup d'oeil. Puis revenez sur vos pas et empruntez à nouveau la rue de la Madeleine.

On se croirait presque au Moyen-âge ! Observez les maisons à pans de bois. Deux d'entre elles sont directement liées au commerce du chanvre. Suivez-moi jusqu’au N°35. J'ai quelque chose à vous montrer et vous, vous aurez une énigme à résoudre.

J'adore les devinettes…

Vous voilà devant un magnifique exemple de maison à pans de bois (sur votre gauche). Avez-vous remarqué les étranges inscriptions sculptées sur les pigeâtres ?

Sur la gauche de la façade, vous pourrez observer aussi une marque de marchand. Et si vous êtes allés à Vitré, il se peut que vous en ayez déjà entendu parler. Souvenez-vous, à partir du 15^ème siècle, chaque négociant ou marchand applique une marque sur ses marchandises afin d’en faciliter l'identification. Nous sommes en plein essor du commerce maritime international. On commerce avec l'autre bout du monde.

De l'étiquetage en quelque sorte...

Reconnaissable par tous car peu de gens savaient lire.

Empruntez maintenant la rue de l'Yaigne pour rejoindre la dernière énigme.

L'Yaigne est une petite rivière qui marquait autrefois la limite entre Châteaugiron et Noyal-sur-Vilaine.

Et elle était bien utile à l'époque dans la transformation du chanvre. On y pratiquait le rouissage. C'est-à-dire la macération du chanvre dans l'eau pour décoller la fibre du bois de la tige. C'est la première étape de la fabrication du fil de chanvre.Mais rejoignons maintenant la mairie de Châteaugiron et sa cour avec son beau jardin à la française.

Continuez votre route en passant devant « les chiens et l'enfant » et remontez le long du château à travers la pelouse.

Accordez-vous ensuite une pause sur le banc face au Donjon pour vous remettre de vos émotions. Normalement vous devriez être en mesure de trouver la cache.

Nul besoin de détériorer l'environnement, le trésor est forcément là sous vos yeux. Il suffit de bien le chercher !

Si vous voulez en savoir encore plus sur l'histoire du château et de la ville de Châteaugiron, découvrez les circuits du patrimoine (toute l'année) et les visites guidées proposées par l'office du tourisme pendant les vacances scolaires et en juillet et août. Et surtout n'oubliez pas de noter l’indice que vous trouverez dans la cache, il correspond à la lettre C dans les coordonnées de la cache mystère « Surfez sur la toile ».

A bientôt pour de nouvelles aventures !